Portrait d’athlète : Mathieu Henry

Ils ont été cinq Janzéens à se qualifier pour Houilles, dimanche 26 mars, dans les Yvelines, pour le championnat de France des 10 km sur route, et quatre à faire le déplacement : Fred, Basile, Wilfrid et Mathieu (Gabriel, blessé, est resté à la maison). Nous les avons interrogés pour l’occasion sur leur parcours et leurs motivations.

Aujourd’hui, Mathieu, « the last but not the least », comme on dit outre-Manche.

Le minot en short derrière son ballon

Le premier sport pratiqué par Mathieu, vous ne devinerez jamais ! Et oui, bien vu, c’est le foot bien sûr, comme Basile, Fred et Wilfrid, ses condisciples de Houilles dimanche. Pourquoi le foot ? parce qu’on le voit plus à la télé que l’athlé sans doute, et qu’il fait rêver les mômes… et les parents. Le foot donc, Mathieu l’a pratiqué dès l’âge de 6 ans. On a de la peine à se le représenter courir après un ballon, lui qui aujourd’hui court tellement après le chrono, mais si, il a fait ça, jusqu’à l’âge de 15 ans, où apparemment il se lasse.

Au collège, en 3e, il délaisse le ballon pour la raquette et essaie le bad, puis se met à l’athlé, avec l’association sportive de Saint-Jo. Pas très motivé au début, il suit son pote Noël et dans la foulée prend une licence à Janzé Athlé. Avec Fabien le lundi soir et Jeanne le samedi matin, il s’exerce au sprint et aux sauts. « C’était vraiment trop bien ! »

Les obscures raisons qui font courir

Trop bien, mais, dès la fin de l’hiver 2016-2017, il intègre le groupe de Michel Cochard, avec son pote Romain, pour passer à autre chose : cross, courses sur route, ½ fond sur piste. Anthony Juvin propose des créneaux les mardis et jeudis soirs. Et là, il kiffe. Bon, il paraît qu’Anthony a une fille sympa et jolie qui affole les chronos et plaît aux garçons, mais ça on ne le dira pas. On passera vite, en disant, comme Mathieu : « C’était un super groupe, hyper motivant ! ». En dépit de trois années d’entraînements réguliers, les résultats demeurent modestes. Puis vient le déclic, dans sa 2e année junior (2019), quand il se qualifie pour les France de cross à Vittel et passe sous les 4’20 en juin aux 1500m. Le pli est pris. Mais hélas…

2020/2021 : on connaît l’histoire, Mathieu perd deux belles années comme tout le monde, et on le retrouve en 2022 acharné à vouloir casser la barre des 2′ sur 800m. Il en fera 16 dans l’année civile, dont 8 sous les 2’02, mais quand ça ne veut pas… Il butera sur la marche, jusqu’à réaliser 2’00″19, mais rien à faire, le refus devant l’obstacle est consommé, et le passage du cap est reporté (programmé pour cette année, mais chut, on n’en parle pas).

Une double casquette pour deux fois plus de bonheur

Le cross et la course sur route sont importants à ses yeux. Le cross pour faire de de la « caisse » et la course sur route pour se détendre la tête : « ça permet de ne pas tomber dans la monotonie… et on ne va pas se mentir, le long c’est le destin du ½ fondeur. »

Objectif 2023, Mathieu ? « Se faire plaisir, descendre les chronos à chaque course… et voir les jeunes performer. » Pour ce qui est de descendre les chronos, il a bien commencé, puisqu’il est le seul de nos quatre mousquetaires à avoir battu son record sur 10 km dimanche (33’46). Quant à voir les jeunes performer, c’est bien parti aussi, avec un groupe de benjamins/minimes qui a du feu dans les jambes.

Allez Mathieu, on dédramatise le 800m et on s’amuse en 2023, comme les minots. Notre salarié de Janzé Athlé est en pause études pour cette année, bien malgré lui, et c’est le moment d’en profiter à fond !

 

Mathieu dans ses jeunes années, puis en 2022/2023… (on peut agrandir les images en cliquant dessus).

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