La mesure du vent, kesaco ?

L’athlétisme sur piste, en plein air, n’est pas un sport tout à fait simple. Courir à travers les chemins ou sur un parcours de cross nécessite moins de règles que la piste, où prévaut le principe d’égalité entre tous les concurrents. La coureuse de 400m de Sacramento doit avoir les mêmes règles que celle de Nairobi ou de Lausanne, afin que les performances des unes et des autres puissent être comparées. Idem pour les lancers, pour les sauts, les haies ou n’importe quelle course. Tout est donc hyper réglementé, et c’est le pourquoi du besoin de tellement de juges sur les stades.

Une mesure peu connue, et qu’on voit peu à la télé, lors des grands évènements retransmis, c’est la mesure du vent. Elle est pourtant indispensable pour les courses de sprint court (50m, 80m, 100m, 200m), de haies (50m haies, 80m haies, 100 et 110m haies, 200m haies), et les sauts vers l’avant (longueur /triple), où le vent peut avoir une importance capitale, et favoriser (ou défavoriser) un concurrent. Cela n’influe pas sur le résultat d’une épreuve, mais un record en plein air dans ces disciplines, qu’il soit mondial ou départemental, ne peut être reconnu si la mesure du vent est supérieure à 2 mètres/seconde.

On a vu dans l’article d’hier sur le 120m des minimes filles que le vent a pu varier de -3,2 à + 3,3m/s. Il est évident que cette vitesse du vent a un impact sur le chrono réalisé.

Comment le mesure-t-on ? La réponse dans le document joint : La mesure du vent.

1 réflexion sur “La mesure du vent, kesaco ?”

  1. Merci à Manu Estevon, encore une fois, qui m’a interpellé sur le sujet, tout en me fournissant la réponse. Précieux Manu !

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