Laurent Meunier

Raphaël s’essaie avec bonheur au trail

Mini Trail Glazig, 5 km découverte, samedi 3 février

On l’avait laissé au soir de Merdrignac (championnats de Bretagne de cross) avec une magnifique 10e place en cadets, dans un contexte extrêmement relevé, au point qu’il a tapé dans l’œil de la Ligue et s’est vu invité (avant l’heure) à un stage de préparation pour les championnats de France, les 24 et 25 février prochain.

La semaine suivante était consacrée au repos. Ce n’est pas le tout de bosser mais le corps comme la tête ont besoin d’assimiler les efforts produits et pour cela rien de tel que de ne rien faire pendant quelques jours. En même temps c’est dur de se poser quand on a goût à travailler. Raphaël a donc soigné sa reprise.

Plutôt que de reprendre avec son groupe pour un footing long et tranquille, il a laissé parler l’ADN familial et s’est essayé à la spécialité de maman et de papa, le trail ! Et quoi de mieux que l’une des grandes références bretonnes dans le domaine, le trail Glazig, en pays Goëlo (une page complète dans Ouest-France ce lundi 5 février).

Samedi 3, il a donc arpenté la lande déjà fleurie et odorante des environs de Plourhan pour un petit 5 km découverte mais au dénivelé déjà redoutable. Bilan : il gagne au scratch (1er sur 151), devant deux Masters 0 et un espoir, et en 20’34 s’il vous plaît. Il met 30 secondes à la perf 2023 et une dizaine de secondes à son deuxième de 2024.

On ne répètera pas l’exercice trop souvent, c’est encore prématuré pour un cadet, mais il est important aussi de se faire plaisir, et l’exercice ici ne tombait pas trop mal dans le calendrier. Et dès cette semaine, on se reconcentre sur la prépa cross. La qualif n’est pas encore acquise et il reste un peu de boulot pour être bien le 18 février. Mais, en attendant, bravo Raphaël !

   

Raphaël, lors de la prépa cross des vacances de Noël, à Merdrignac le 28 janvier et sur le podium de Plourhan le 3 février.

Le dénivelé du 5km : pas le temps de contempler les ajoncs en fleurs…

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Cinq médailles et de belles perfs personnelles

Championnat d’Ille-et-Vilaine Benjamins / Benjamines indoor, samedi 3 février, salle Robert-Poirier

Pendant que coach Mathieu était avec les combinards minimes à Guilers samedi, en déplacement « lointain mais sympa », coach Sylvain (Leroux) était avec les benjamins à Robert-Poirier, à l’occasion d’un déplacement moins éloigné mais tout aussi sympa (voir les trois photos à suivre / grosse ambiance !)

Secondés par quatre Cessonnais (deux filles, deux garçons), ils ont été sept Janzéens présents (deux filles, cinq garçons). Pas la grande foule donc pour leur championnat d’Ille-et-Vilaine en salle (7 pour 26 licenciés en benjamins, on a fait mieux), mais du cœur à l’ouvrage.

La perf du jour pour l’EAC est à mettre à l’actif d’une Cessonnaise, Jeanne Serraj, qui, en l’espace de quelques mois, est passée de 7″72 sur 50m (le 7 octobre), à 7″24 ce 3 février, glanant le titre départemental par la même occasion. C’est la révélation dans sa catégorie cet hiver pour notre club. Elle est aussi 2e en hauteur avec 1m38 et 2e au triathlon final avec 97 points (ce qui est un très beau résultat). Bravo Jeanne ! Côté médailles, on peut aussi noter la 2e place à la perche de Colomban Tertrais, 2m20.

Une progression globale depuis l’automne

Côté Janzéen, seul Mathis Montagne a côtoyé les sommets, en gagnant la hauteur (1m36). Désolé pour le jeu de mots facile, Mathis, mais il va falloir t’y faire, ou alors passer à la longueur.

Pour autant, la médaille n’est pas tout. Coach Sylvain, comme Mathieu à Guilers, souligne à juste titre le niveau extrêmement relevé de ces championnats benjamins. Le résultat y est encore très relatif, avec des jeunes grandis très vite tandis que d’autres ont encore besoin de temps. Il faut donc plutôt souligner la progression que le résultat brut, et sur ce plan presque tous nos jeunes ont au moins battu un record personnel sur l’une de leurs épreuves.

Le classement au triathlon (sur trois épreuves)

Athlète Place au triathlon Nombre de points
Jeanne Serraj (Cesson) 2e 97
Mathis Montagne 8e 81
Colomban Tertrais (Cesson) 10e 78
Noémie Leroux 27e 64
Thomas Boué 40e 57
Maxence Fréreux 62e 52
Emeline Lerebours 61e 50
Prynce Ngoma 68e 50
Arsene Apremont (Cesson) 90e 42
Mathis Guiheux 95e / 113 40
Agathe Briens (Cesson) 87e / 102 34

Attention qu’on a manqué de juges pour ces championnats. Un immense merci à Laurine Chevillard, qui a fait le déplacement depuis sa région redonnaise pour donner un coup de main !!! Mais pensez, parents, à vous inscrire à la session de formation proposée par le CDA 35 le 16 mars à Cesson (http://athle35.athle.org/asp.net/espaces.news/news.aspx?id=340032).

Les résultats dans le détail :

https://bases.athle.fr/asp.net/liste.aspx?frmbase=resultats&frmmode=1&pardisplay=1&frmespace=0&frmcompetition=283236&frmclub=035136

 

 

   

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Un déplacement lointain mais sympa !

Championnat de Bretagne des épreuves combinées Minimes, Guilers, samedi 3 février

Déplacement lointain pour nos minimes ce samedi, à Guilers, dans le Finistère, près de Brest, pour les championnats de Bretagne Minimes des épreuves combinées. Accompagnée par coach Mathieu Henry, la délégation n’avait pas pour ambition de jouer les tout premiers rôles, dans un contexte breton comme toujours très relevé, mais de continuer à accumuler de l’expérience et à progresser.

Les résultats sont bons néanmoins : Justine Bourgault est 17e (2 064 points), Léa Théodin 21e (2 002 points) et Lucile Aubin 33e (1 788 points) sur 39 athlètes classées au pentathlon (classement sur 5 épreuves : longueur, 50m haies, poids, hauteur et 1000m). Au triathlon, Justine est 16e (81 points), devant Léa 21e (73 points) et Lucile 35e (59 points) sur 40 classées.

Chez les garçons, Jules Le Dorven est 16e du pentathlon (avec 2 146 points) et Esteban Fleury 27e (avec 1 731 points), sur 34 concurrents classés. Ils sont aussi 17e et 21e du triathlon (73 et 68 points) sur 33 concurrents.

La concurrence étant rude en Bretagne, et le niveau relatif à cet âge où certains ont grandi plus vite que d’autres, il ne faut pas s’arrêter à ce classement : il est important de regarder aussi la progression personnelle, notamment en comparant avec les départementaux d’épreuves combinées en salle du 2 décembre dernier, sur les mêmes épreuves — et là nos cinq jeunes présents ont tous progressé, parfois sensiblement, battant au passage plusieurs de leurs records personnels sur plusieurs épreuves. Donc bravo nos minimes, vous avez bien représenté nos couleurs EAC / Janzé dans le Finistère !

Un grand merci /bravo également à Valérie Le Dorven et à Christophe Fleury, qui ont participé à la compétition en tant que juges et ont été absolument indispensables à l’épanouissement de nos plus jeunes.

Les résultats complets : https://bases.athle.fr/asp.net/liste.aspx?frmbase=resultats&frmmode=1&frmespace=1033&frmcompetition=286878

Valérie, Christophe, Justine, Lucile, Léa, Jules et Esteban : il ne manque que Mathieu sur les photos… (normal, puisqu’il est derrière l’appareil / merci Mathieu pour les photos).

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Portrait d’athlète : Hélène Guéry

Après le portrait de Céline Hazard vendredi dernier, voici celui d’Hélène Guéry ce vendredi. En prévision des Pré-France de cross du 18 février (à Saint-James dans la Manche), nous vous proposerons chaque vendredi le portrait d’un(e) de nos qualifié(e)s.

La passion qui nous lie

C’est marrant comme on se fait vite des idées. On juge toujours les gens trop rapidement. Céline, on aurait dit une débutante, alors que c’est une athlète de longue date et déjà chevronnée. Hélène, au contraire, on parierait à la voir qu’elle a de la bouteille en course à pied. Elle paraît sûre d’elle, elle avale le bitume comme on se jette à la mer l’été, on sent la fille d’expérience. Eh bien, non, c’est tout l’inverse !

Longtemps elle a trottiné, dans ses jeunes années, avec son père par exemple, mais comme on va aux champignons. Pas d’attrait particulier pour la chose, juste une occupation comme une autre. Il a fallu qu’elle prenne une licence, en 2016, à l’Entente Sèvre, dans le bocage vendéen, pour que la passion de la compétition supplante le simple goût à courir : « Ekiden, France de 10km, cross, j’ai découvert la force d’être reliée à d’autres univers différents par une passion et des défis communs. »

Des moments forts depuis 2021

Elle déménage en 2018, devient maman, puis s’installe sur Janzé. En 2021, l’évidence de reprendre une licence s’impose à elle. Et où ailleurs évidemment que dans le club local ?! « Rapidement, je fus conquise par l’énergie du groupe des coureurs Hors Stade. Peu à peu, j’ai retrouvé les sensations grâce aux entraînements menés par Franck. »

Elle participe à Courir pour la vie en octobre 2021 et termine 2e sur le 5km : « C’était ma 1ère compétition depuis ma grossesse, j’avais beaucoup de doutes en l’abordant mais, malgré la pluie diluvienne, les sensations étaient là. »

L’année suivante, elle est de l’aventure d’Erdeven : « Ces deux jours de convivialité impulsés grâce à nos supers GO, Luc, Seb et Pierrick, furent mémorables ! Puis de monter sur le podium en représentant Janzé Athlétisme fut un moment marquant ! »

En mai dernier, elle est du séjour trail au Mont-Dore, le fameux, qui a vu Virginie choir dans un ravin : « Parfaitement orchestré par Christophe, nous avons vécu pendant trois jours en immersion en milieu montagneux. Mes capacités cardio furent particulièrement mises à l’épreuve mais les sensations de dépassement de soi et de communion avec l’environnement en furent décuplées ! »

Le cross épreuve de vérité

Quant au cross, ce n’est pas une aventure si évidente pour elle. Les labours restent associés à des souvenirs d’enfance mi-figue/mi-raisin : « A l’école primaire, j’ai fait partie du groupe sélectionné à l’école de mon petit village pour participer au cross départemental. Dans mon regard d’enfant, c’était très impressionnant de participer à ce rassemblement même si l’appréhension de la bousculade du départ animait beaucoup nos discussions. »

C’est la force d’un collectif qui lui a donné envie de s’y mettre cet hiver : Madleen, Valérie, Agnès, Céline et elle décident de tenter le truc, en amatrices. Céline et elle connaissent un peu. Les trois autres comparses, moins. Au bilan, Madleen, Valérie et Agnès se blessent et les deux premières restent seules à prendre le train pour Saint-Onen. Heureusement à la gare elles croisent Virginie, Delphine, Tiphanie et Laura, venues de Cesson et de Bain, et découvrent Lou, toutes adeptes du cross pur et dur et déjà rôdées à la pratique. Côtes, talus, virages et boue, rien ne leur fait peur.

Saint-James ultime étape

Pour Hélène, le constat est raide : « Je ne retrouve pas l’aisance que je peux avoir sur route. Mon égo de compétitrice en est affecté. L’exigence de se retrouver mêlée à des jeunes pour qui la relance est plus évidente et avec des compétitrices affûtées depuis des mois pour l’occasion est difficile à accepter. »

« Paradoxalement face à cette adversité, la bienveillance du collectif, avec les encouragements chaleureux des supporters et des autres coureurs, transporte. Puis embarquée par la logique progressive de ces compétitions, l’adhésion à cette aventure se renforce entre les différents cross afin d’aller au plus loin. La nécessité d’une humilité face au niveau des autres compétitrices favorise un retour à plus d’abnégation. J’ai conscience que le cross des Pré-France sera ma dernière étape mais je suis prête à l’affronter ! »

Et on peut parier que la technique, le travail musculaire, cette capacité à relancer et tout ce travail mental effectué sur elle-même à l’occasion de ces cross hivernaux va accompagner Hélène aux beaux jours revenus du bitume, pour peu qu’elle n’oublie pas de se poser un peu entre temps pour digérer et assimiler tout ce travail de fond.

Plein de projets en 2024 !

Courir pour elle reste indissociable d’un élan collectif. Ses premiers objectifs seront donc partagés, avec le Tiken trail le 20 avril (« Nous sommes une vingtaine de Hors-Stade inscrits, cela va être porteur de s’entraîner à plusieurs pour cette occasion. Je me positionne sur le 13km, je pense que cette prépa cross sera bénéfique ! »), puis la Ronde des Fées le 25 mai, mais pas avec ses semelles de vent : « pour la 1ere fois je vais vivre une course de l’autre côté de la barrière, le défi s’avère de taille mais nous cheminons pour être bien en place le jour J… »

Individuellement, le 10km demeure se distance de prédilection, et elle va donc s’en programmer, même si elle aspire désormais à « relever de nouveaux défis : semi-marathon, triathlon, rien n’est exclu ! » Diantre, le cross nous l’a métamorphosée ! Hélène n’est plus seulement une compétitrice : elle a désormais de l’ambition. Attention les garçons, elle va en laisser quelques-uns derrière elle…

 

De haut en bas et de gauche à droite : Hélène en primaire lors d’un cross scolaire, lors de Courir pour la Vie en 2021, à Erdeven en 2022 et au Mont-Dore en 2023. Puis à Saint-Onen le 14 et à Merdrignac le 28 janvier. L’athlé pour Hélène est un sport individuel mais qui ne vaut que pour le groupe et la dynamique qu’il enclenche.

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Hommage

Droits réservés ; Archives Ouest-France.

C’est un hasard complet d’en avoir parlé aujourd’hui, mais vous savez à qui je dois la découverte des gammes cross ? A Michel Jazy !

Merci Michel, je me souviens de ce stage où tu nous avais rendu visite quand j’étais ado. Pour le gamin que j’étais, c’était génial. C’est comme si aujourd’hui Pierre-Ambroise Bosse rendait visite à nos janzéens… La perte de Jazy pour l’athlé, c’est la perte de Kopa pour le foot. Ces grands noms ne parlent plus à grand monde, mais on arrêtait de travailler quand il y avait une course de Jazy à la radio. Je ne l’ai pas vécu, mais mes parents me l’ont raconté. Et quelles histoires il nous débitait : en une heure avec Mimoun, on avait à peine fait le tour du bateau de Melbourne, mais en une heure avec Jazy, on avait fait le tour du monde ! Gosta Ölander à Volodalen, Waldemar Gerschler, Peter Snell, Herb Elliott, Marcel Hansenne, Alain Mimoun, Emil Zatopek, Michel Bernard, Jean Wadoux, Jacky Boxberger, les histoires qu’il racontait étaient d’une autre époque, mais elles étaient géniales. Une grande page aujourd’hui s’est tournée… Triste.

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De l’intérêt des « gammes cross »

Question entendue cet hiver : C’est quoi les « gammes cross » ?  Avec son corollaire : ça sert à quoi ?

Les « gammes », pour rappel, sont ces exercices qui viennent après le footing et finissent l’échauffement. En général, elles sont fondées sur des exercices de proprioception et ont pour objectif d’améliorer le placement et la tonicité musculaire. Elles sont essentielles pour le travail de piste et tous les entraîneurs aujourd’hui en conviennent et les pratiquent.

Mais en cross ? Quel intérêt ?

Qu’on regarde les deux images suivantes (course des cadettes, aux championnats de Bretagne de cross le 28 janvier) :

Léa Robert, dans l’hermine boueuse de Merdrignac, est baladée : appui au sol fuyant, torsion brutale du genou, bassin en recherche d’équilibre et bras cherchant à stabiliser tout cela. Les sœurs Touchard et Philomène Bruneau sont plus puissantes qu’elle, mais on voit bien pourtant que, même elles, sur la photo de droite, ont besoin d’amplifier le mouvement des genoux et des bras pour s’arracher à la boue et se stabiliser, être capable de continuer à aller de l’avant.

Ici, le placement certes est important, et se travaille par ailleurs, c’est évident, mais ce qu’on voit d’abord à l’œuvre sur ces photos c’est cette torsion des articulations, la pression exercée sur le pied, le genou, le bassin, le bras, le cou. C’est cette souplesse et cette force des articulations que vont chercher à développer ces gammes spécifiques cross, qu’on dynamisera à la fin par un exercice d’opposition, à deux athlètes, où tous les segments travaillés auparavant sont mis en action.

Ici Léa passera les trois filles et finira devant elles. Cela, ce n’est pas aux gammes cross qu’elle le doit, mais au moins l’habitude prise d’en faire lui aura-t-elle permis de franchir sans se faire mal cette zone boueuse abordée à grande vitesse et sans une puissance musculaire suffisante.

Autres exemples visuels de cette sujétion des articulations de tout le corps :

De haut en bas et de gauche à droite : Ana, Laïs, Liya, Mickaël A, Solène, Léo & Raphaël, Bertille…

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Merdrignac : les photos

Championnat de Bretagne de cross, Merdrignac, dimanche 28 janvier

Le cross, surtout le championnat du « monde » de Bretagne de cross, c’est un ensemble de sensations : l’air frais, les chaussures humides, les sons des hauts-parleurs, le brouhaha permanent, les odeurs de frites et de galettes-saucisses, la boue qui colle aux pieds, mais on ne peut négliger non plus les images. Tous les sens sont convoqués, et une odeur reste parfois plus longtemps en mémoire qu’une image, mais l’image a quand même l’avantage immédiat de pouvoir être partagée. En voici donc quelques unes de dimanche… Un florilège d’une cinquantaine de vues, dans l’ordre de la journée :

 

 

De gauche à droite et de haut en bas : Rose, en groupe, puis seule vers la victoire, Mathis, Léa T, Camille, Manon & Manel, Mathis, Léa R, Solyne, Bertille, Jeanne, Wyssem, seul et avec Sayhann (deux purs crossmen ces deux garçons !), Ewen, Jules LD, Antonin & Raphaël G, Benoît, Wilfrid, Sliman, Nico, Benoît, Mickaël B, Léo dans la foulée des premiers, puis avec Raphaël B, Esteban, Jules T, Luc, Paul, Noah, Léo, Laïs, Mathieu, Ana et Elsa deux fois, Liya, Fred, Benjamin, Mickaël A et sa semelle explosée, Sébastien, Mathieu, Pierre-Xavier, Céline & Virginie, Hélène deux fois, Solène, Tiphanie, Lou, Virginie, Céline et Delphine…

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Les résultats de l’EAC (2/2)

Championnat de Bretagne de cross – Merdrignac, dimanche 28 janvier

Juniors filles

Ana et Laïs avaient été un peu seules l’an passé en juniors filles. Rejointes cette année par Elsa et Liya, elles ont pu constituer une équipe, et, grâce à cela, se qualifient toutes les quatre pour les Pré-France (7e sur 7 classées).

Elsa Mahé fait une belle course, dans les eaux de celle de Saint-Onen. Comme Léo avec Bastien Jacq en cadets, elle a essayé d’accrocher Enora Delaunay, qui n’était pas si loin le 14 janvier (et c’était le bon moment pour être ambitieuse), mais elle le paye sur le final et fléchit légèrement, passée notamment par Capucine Nayl, battue à Saint-Onen. Ce n’est pas grave, il fallait tenter. Elle reste 8e du département.

Liya Pigeon, de retour après avoir été grippée la veille de Saint-Onen (et forfait donc), termine à une belle 35e place (et 17e d’Ille-et-Vilaine, ce qui la situe à peu près au niveau de Charlotte Crismat / Cesson à Saint-Onen — absente hélas à Merdrignac). Elle devrait continuer à progresser jusqu’à Saint-James et peut entrevoir cette année une qualification individuelle pour les France.

Pour l’équipe, ce sera juste. Laïs Meunier et Ana Théodin, 58 et 64e (sur 84 classées), font leur course et sont bien, mais il faudrait une super Charlotte à Saint-James (qu’on doit pouvoir repêcher grâce à l’équipe) pour que les filles puissent espérer une qualification collective.

Juniors garçons

Joseph Brouillot (Cesson) était bien seul encore cette fois et termine loin (121e / 123) mais continue l’aventure grâce à l’effort fait par la Ligue envers les juniors, dont on sait qu’à cet âge, avec les études (Bac ou fac), ils sont moins disponibles pendant l’hiver.

Masters hommes

Le niveau moyen des Masters a considérablement progressé au fil des décennies. Au début des années 2000, un Master à 40′ sur 10km pouvait encore prétendre aller jusqu’aux Pré-France s’il n’était pas manchot dans la boue. Aujourd’hui, un Master valant 37′ sur 10km a toutes les peines du monde à atteindre ce niveau de la compétition.

Le niveau de technicité y est certainement pour beaucoup : les entraîneurs ont progressé, expliquant en partie l’explosion du niveau moyen. On le voit avec les jeunes, qui sont de mieux en mieux formés, à partir de 16/17 ans et offrent une densité, en milieu de peloton, qu’on n’avait pas il y a encore quelques années.

Nos six Masters EAC qualifiés pour ce tour régional en ont fait l’expérience ce dimanche. À moins de 5′ pourtant de Charles Delys, le brillant vainqueur, Sliman Habis n’est que 99e. Sébastien Lévêque (Cesson), rattrapé par des douleurs, est 131e. Wilfrid Lebreton 164e, Mickaël Balluet 175e, Nicolas Gautier (Cesson) 202e et Benoît Robert 213e, au calvaire dès la moitié du parcours avec ses tendons douloureux (291 arrivants).

Bilan : L’équipe est 29e sur 46 classées et manque la qualification pour huit places ! Fabien Letort (Cesson) et Yann Théodin (Bain) ont aussi manqué à l’équipe, mais c’est ainsi. L’EAC est la première équipe non qualifiée. La poisse ! Heureusement Sliman, Sébastien, Wilfrid et Mickaël se qualifient individuellement, mais la qualif. individuelle pour les France paraît inabordable. Tout se tente et il faudra tout donner le 18 février, mais ce sera chaud.

Élites hommes

Nos Élites hommes hélas ont subi le même sort. L’an passé, ils avaient été les derniers qualifiés. Cette année, il leur manque 13 points. 13 petites place de rien du tout sur les 371 classés du peloton Élites. L’équipe est 31e / 57 classées.

Benjamin Le Grand (Cesson) a été excellent, 67e à 3’12 du vainqueur, Benoît Fanouillère, signant au passage une brillante 7e place en Master 0. Sébastien Kernéïs (Cesson) est un très bon 112e, dans les mêmes eaux que l’an passé. Mathieu Henry, 199e, est bien également, en progrès par rapport à 2023 (254e), Fred Breut est 282e, Pierre-Xavier Bouvier (Bain) 285e, et Mickaël Auroy 359e enfin et pas à sa place, avec une semelle éclatée à mi-course qui l’a sérieusement handicapé sur ce parcours tellement gras (371 classés). Basile Chevrel, toujours blessé, a clairement manqué à l’équipe.

Ne sont qualifiés individuellement que Benjamin et Sébastien. C’est la grosse tuile ! Il manque 7 secondes à Mathieu et 13 places pour se qualifier.

Élites femmes

Restait pour la dernière course à relever le défi. Les filles pour une fois étaient au dessert, avec pour consigne de ne pas ajouter leurs lots de chaussures à toutes celles déjà perdues dans les courses précédentes. La boue des benjamines, devenue cloaque avec les cadettes, avait pour elles un goût de vasière, avec effet ventouse garantie.

C’est l’occasion de noter au passage que pour la première fois depuis bien longtemps l’EAC cette année n’a perdu aucune chaussure dans la boue, ni chez les jeunes, ni chez les adultes. Le stage « laçage de chaussures en condition de boue » a porté ses fruits. Bravo Virginie, bravo Mathieu ! À l’exception de la chaussure explosée de Mickaël Auroy, pas d’incident majeur à déplorer sur ce plan cette année.

12e équipe sur 33 classées et qualifiées brillamment, les filles ont relevé le défi et atténué le bilan des garçons. Tiphanie Lecomte (Cesson) est 44e, Solène Cerclet (Cesson) 48e, Lou Gaspais 83e, Virginie Balluet (Bain) 94e (et 11e M2F !), Céline Hazard 101e, Delphine Lebret 120e et Hélène Guerry 166e (sur 219 classées). Toutes les sept sont qualifiées pour les Pré-France. Bravo les filles !

 

Les résultats complets de Merdrignac

https://bases.athle.fr/asp.net/liste.aspx?frmbase=resultats&frmmode=1&frmespace=0&frmcompetition=289192

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