Pour fabriquer des bosseurs ? Esprit club et convivialité !

Bilan de la saison 2023-2024 : le groupe hors-stade

Après le bilan du groupe de Mathieu Henry (les benjamins / minimes), le 26 juin dernier, voici le bilan du groupe de Franck Le Charpentier, les coureuses et coureurs de hors-stade, qu’on voit tous les mardis et jeudis sur le site de la Jaroussais, sur la piste, dans les bois, ou près de la salle n°1, à faire des côtes.

Ils sortent aussi le dimanche matin, en nature, qu’il pleuve, vente ou grêle, sur des parcours divers. Et bien sûr ils se retrouvent sur des temps de compétition, pour des courses sur route ou des trails infernaux, à retrouver des chemins perdus, à travers taillis et talus.

C’est un groupe hétéroclite, où les motivations peuvent être très différentes, mais qui se retrouve avec plaisir autour de la figure de Franck, pour pratiquer collectivement les fondamentaux du hors-stade. Ils sont parfois très nombreux, parfois un peu moins, selon l’époque de l’année et les objectifs des uns et des autres, mais ce qui les caractérise, c’est que ce sont de vrais mordus de la course à pied, et c’est toujours un plaisir de les croiser pour des entraînements en parallèle sur la piste, tellement ils dégagent de l’envie (je dis ils mais il y a parfois autant de filles que de garçons).

Leur force ? Une motivation mutuelle…

Si Franck apprécie dans son groupe la dynamique sportive, elle ne serait rien sans la convivialité : « Ce sont des coureurs de tous niveaux mais ils se côtoient dans un esprit d’entraide. Chacun motive l’autre dans les séances. Cela permet d’intégrer facilement les nouveaux venus. » Cet esprit de groupe, c’est un paradoxe mais on le perçoit particulièrement quand il n’est pas là : coach absent, le groupe se prend en charge et anime de lui-même sa séance. Et on se tape dans les mains à la fin, un grand sourire aux lèvres…

« Je n’ai pas fait le compte encore, mais il y aura cette année un nombre important de podiums au scratch ou par catégories, sur route comme sur les trails. Cela dit beaucoup du niveau de performance du club, avec en plus des catégories d’âges et des niveaux de pratique très variés. »

Des athlètes assidus, volontaires et travailleurs

« Nous avons des confirmés, aux performances impressionnantes, mais aussi des nouveaux venus, qu’une pratique régulière et bien encadrée assure d’une progression sensible. On a vu par exemple cette année des coureurs débutants gagner 5′ sur un 10 km en une seule saison. C’est super valorisant pour des gens qui débutent ou reprennent une activité sportive. »

« Quant aux coureuses et coureurs de haut niveau, ils tirent le groupe vers l’avant. Ils sont moteurs pour les autres athlètes, et le sont d’autant plus qu’ils sont très accessibles et gardent l’esprit club. Le groupe pour eux continue à faire sens… Sans tomber dans l’élitisme, c’est cet esprit club qui permet la performance. »

On s’amuse ensemble. Et on bosse. Dur parfois. Pour Franck, les athlètes qu’il voit sur ses séances sont « assidus, volontaires et travailleurs. » Le top pour un coach !

Des sorties collectives qui dynamisent

La participation du club au Tiken-trail, au mois d’avril (https://janze-athletisme.fr/wordpress/2024/04/), a permis de mesurer ce niveau d’engagement : « C’est un moment qui a reflété à la fois la convivialité du groupe et l’esprit de compèt. En termes d’ambiance et de partage, c’était génial. On est resté un week-end complet sur cette épreuve, partageant les gîtes, les repas, les moments de détente, les courses aussi bien sûr, et c’était vraiment bien. Le club a joué un rôle socialisant, c’était vraiment fort. »

« Un autre moment privilégié a été l’organisation de la Ronde des Fées, organisée par le club. Le groupe hors-stade a porté ce projet et remis en place une compétition janzéenne qui avait disparue depuis des années. C’était vraiment important de le faire. Et en plus le succès a été au rendez-vous. »

La peur de s’arrêter vous connaissez ?

S’il y a un bémol, pour Franck, à revenir sur cette saison pleine et riche, c’est de parvenir à juguler le trop d’envie de certains athlètes, qui « ne parviennent pas à s’arrêter, à récupérer, par peur de rompre une progression ou de régresser. Ils en arrivent à une surcharge de travail qui devient dangereuse. On risque la blessure. Sans parler des athlètes qui veulent tellement bien faire qu’ils font des mixtes de plusieurs plans. »

« On a un véritable axe de progrès là-dessus et une concertation à mener entre entraîneurs, pour assurer une meilleure gestion des athlètes et savoir parfois les raisonner et les protéger. Il y a eu plusieurs cas cette année. Et nous devons à nos athlètes cette attention. Nous sommes là pour leur plaisir, pas pour les casser. »

Merci coach Franck et bravo au groupe hors-stade pour cette belle saison qui a porté haut les couleurs du club en dehors des pistes, et parfois loin de Janzé.

 

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