Corrida de Langueux, samedi 21 juin
Comme Aïcha Omrani en 2023/2024, Mickaêl Auroy s’est rendu compte que travailler avec les jeunes, c’est dur, parce qu’ils ne vous font pas de cadeau, mais ça booste. Il faut tenir, faire gaffe au musculaire, ne pas oublier de se renforcer, pour tenir la cadence, ne pas oublier non plus de se reposer (c’est un peu le souci de l’adulte), et faire des choix, ne pas courir tous les lièvres à la fois.
En dépit d’un boulot exigeant, avec des horaires peu compatibles avec le sport de haut niveau, il a réussi depuis la rentrée de septembre dernier à tenir l’équilibre, à bien bosser, à se ménager des temps de pause, et, pour le moment, ça marche. Bien en cross sur la première partie d’hiver, remarquable sur le 3000m steeple aux Interclubs, il avait très envie d’un bon test sur 10km route.
La corrida de Langueux n’était pas nécessairement le choix le plus judicieux pour faire un chrono : le plateau est très relevé mais la route est très peu plate, et, avec la chaleur, s’est avérée éprouvante. 33’54 quand même à l’arrivée, record battu de plus de 30″, et un chrono qui commence à être correct. On peut imaginer qu’avec un départ plus prudent, les 33’20 sont dans ses cordes.
S’ils sont encore un peu loin de Basile Chevrel (moins de 31′), Mickaël est à la bagarre depuis cet hiver avec Fred Breut, et cela nous fait un magnifique trio pour booster la course sur route janzéenne. Avec Gabin Le Charpentier, on pourrait même imaginer un 4 x 10 km d’un bon niveau régional. Voici un relais à inventer.
Bravo Mickaël !
(Photo DR Denis Caillaud)